Les signes avant-coureurs avaient été nombreux, avec des craquements, des grincements pénibles, et une inquiétude, diffuse, relayée par voie de presse et de réseaux sociaux. Un grand catalogue d’inquiétudes, même.
Nos vies étaient le feuilleton permanent du mal-être contemporain, où il était beaucoup question d’impuissance, d’accommodements honteux, de rationalité économique et de c’est encore pire ailleurs, ma bonne dame.
Finalement, le meuble a fini par céder et s’effondrer dans l’entrée. Alors nous avons vécu dans des appartements-bazars : un peu repliés, un peu exposés, enfilant à la hâte et pour faire face aux urgences la première paire de bottes en plastique à portée de main, les baskets pour accomplir le trajet à pied jusqu’au travail essentiel, tandis que nombre de façades restaient vides et grises dans les villes.
Et maintenant ?
Alors qu’il semble bien que ça reparte ?
Sur quel pied voulons-nous danser ? Quelles danses ? Avec qui ? Et pourquoi ?
Anne Lefèvre et Charles Robinson formuleront quelques hypothèses. Il sera question d’entrechats, de crocs-en-jambe, d’équilibres, de sauts merveilleux dans l’inconnu. Let’s twist again.
Distribution
- comédienne et directrice du théâtre le Vent des Signes : Anne Lefèvre
- Romancier : Charles Robinson