La Ferme des animauxD'après George Orwell / Compagnie La Fleur du Boucan

 

C’est un grand jour à la ferme, les animaux ont pris le pouvoir ! Voilà, tous les animaux sont égaux. Mais rapidement commence entre eux une lutte acharnée pour le pouvoir… cela vous rappelle quelque chose ? Des narrateurs plein d’entrain, une assemblée d’objets, des personnages qui s’affrontent… Pour notre plus grande joie, la compagnie La Fleur du Boucan revisite avec malice et désinvolture le célèbre roman d’Orwell, métaphore universelle de l’être humain et du pouvoir. Un spectacle espiègle et passionnant pour un éveil de l’esprit critique des plus jeunes comme des grands.

 

 

L'histoire

Un soir, Sage l’Ancien, le plus vieux des cochons, convoque tous les animaux dans la grange...

Il leur raconte son rêve : un monde où les animaux seraient enfin libérés de l’oppression des humains. Peu de temps après les animaux se révoltent et chasse le fermier Ferdinand. À partir de ce jour la ferme s’appelle La Ferme des Animaux. L’organisation, la répartition du travail, le rationnement de la nourriture, tout se décide à présent de manière collective lors des assemblées du dimanche matin. L’utopie est en marche.

Mais rapidement, deux cochons se livrent une bataille pour le pouvoir. D’un côté Boule de Neige, de l’autre Napoléon. La ferme se divise. Jusqu’au jour où Napoléon prend le contrôle de la ferme par la force... Le reste des animaux vont-ils se soumettre à leur triste sort ? L’utopie rêvée de La Ferme des Animaux est-elle condamnée à sombrer dans une dystopie sans lendemain ?

Deux narrateurs plein d’entrain nous embarquent dans cette métaphore universelle remplie d’humour et de malice. Une fable grinçante, étrangement actuelle, qui sonne comme une mise en garde face aux dangers du pouvoir absolu.

Note d'intention 

Notre première création (Mon prof est un troll, 2017), abordait déjà la question de la tyrannie et racontait métaphoriquement la mise en place d’un régime totalitaire. Pour notre nouvelle création, La Ferme des Animaux de George Orwell nous est apparu comme le texte idéal. Cette fable dystopique, de par son caractère universel, vient toucher précisément à l’endroit que nous souhaitons questionner : l’être humain face au pouvoir.

En transposant les questions politiques dans le monde animal, Orwell garantit l’universalité et l’intemporalité de son sujet. Comme dans les Fables de La Fontaine, il utilise les animaux pour nous parler de nous. Quand il écrit ce roman en 1945, Orwell en fait clairement une satire de la révolution russe et de l’arrivée de Staline au pouvoir. Mais par sa puissance métaphorique, il raconte plus largement l’histoire de toutes les révolutions passées et à venir.

Cette fable nous projette au cœur même d’une révolution et de son lendemain. Elle ouvre ainsi tous les questionnements que pose le pouvoir : comment s’organise la vie en société quand il n’y a plus de chefs ? Qui prend les décisions ? Peut-on décider à plusieurs ? Pourquoi ce nouvel équilibre est si fragile ?

Mais aussi elle permet de nous demander ce qui se joue à l’intérieur d’une personne ou d’un groupe de personnes exposés au pouvoir : comment se peut-il que des gens ayant mené une révolution contre leurs maîtres puissent devenir comme eux ? Pourquoi finissent-ils tôt ou tard par s’octroyer des privilèges ? Comment les processus de domination se mettent en place ?

Raconter le monde à l’endroit où il nous percute de plein fouet. A l’heure où les esprits s’échauffent et où il devient si difficile de cultiver une pensée cohérente, il nous semble pertinent de partager ces questions avec le jeune public afin de disséquer avec eux·elles les mécanismes du pouvoir et les rapports de force qui constituent la vie en société.

Nous ne connaissons pas pour cela de meilleur outil que le spectacle vivant qui nous offre l’espace d’un temps commun, matière à penser, à re-penser, à échanger et à se réinventer ensemble.

« Pour raconter notre histoire nous avons choisi un univers de cuisine de campagne. Une table, un buffet, des bottes de paille, des cagettes. Sur les étagères des objets du quotidien dorment encore. Un narrateur et une narratrice entrent pour raconter l’histoire. Les objets s’animent, sortent du buffet, des assemblées s’improvisent sur la table qui se transforme également en champ de bataille. Les bottes de paille se retournent, se coiffent de cagettes et donnent naissance à des tribunes pour des débats politiques enflammés. On s’active, on s’organise, on réfléchit ensemble. La Ferme des Animaux ouvre ses portes ! »

Distribution
  • Direction artistique : Nicolas Luboz
  • Mise en scène : Manuel Diaz
  • Avec : Sara Charrier et Nicolas Luboz
  • Création lumière : Flora Cariven
  • Scénographie : Federica Buffoli
  • Musique : Manuel Diaz
  • Fabrications masques : Charlène Dubreton

Crédit photo Léo Arcangeli

Production La Fleur du Boucan
Coproduction Collectif En jeux - Théâtre du Grand-Rond (Le Tracteur) - Festival Marionnettissimo - MIMA (Mirepoix) - Bouillon Cube (Causse de la Selle) - ARTO, Saison au Kiwi et en itinérance (Festival de rue de Ramonville)

Représentations

Théâtre de l'Usine, Saint-Céré
  • mercredi 09 novembre 2022 10h00
Informations

Durée 50 min / À partir de 9 ans

Tarifs

Tarif D Jeune public : Placement libre
Plein 8 €
Découverte / Réduit 6 €
Passion / Réduit + 5 €
Jeune 5 €

Tarif découverte / réduit : abonnés découverte, groupe à partir de 10 personnes, comités d'entreprises.
Tarif passion / réduit + : abonnés passion, demandeurs d'emploi, intermittents du spectacle, personnes en situation de handicap.
Tarif Jeunes : moins de 18 ans et étudiants de moins de 25 ans.

Abonnement Découverte : abonnement nominatif 4 spectacles minimum. Cet abonnement vous donne droit au tarif découverte.
Abonnement Passion : abonnement nominatif 8 spectacles minimum. Cet abonnement vous donne droit au tarif passion.
Le + de l’abonnement Passion : faites découvrir le Théâtre de l’Usine à un de vos ami, il profite du tarif réduit sur un des spectacles de votre abonnement !

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