Le spectacle "Toute une vie de travail" est annulé.
Plus d'informations, remboursement des places: 05 65 38 29 08
Deux comédiens marionnettistes et une vidéo, créée à partir de témoignages de personnes âgées, se partagent un unique espace scénique. Qu'ont à nous dire ces personnes, dites inactives, qui sont regroupées dans des lieux spécifiques ? C'était mieux avant ?
Faire parler, écouter, restituer la parole des personnes âgées dans un spectacle tout public, c'est leur permettre de se faire voir et entendre, d'exister, c'est nous permettre de ne pas oublier, de nous approprier les expériences passées, de mieux comprendre notre présent, de préparer notre futur.
Sous une apparente légèreté, marionnettes et personnes très âgées nous invitent à réfléchir sur le sens et la place du travail dans une vie. Cette conjugaison offre un regard décalé et fraternel sur notre existence.
Un spectacle tout public, émouvant et drôle, pour éclairer l’avenir à la lumière du passé.
Distribution
- Mise en scène, écriture, jeu : Sylvie Ottin
- Ecriture, jeu, marionnettes : Michel Cortet
- Visuel, vidéo, création sonore, régie : Patrice André
- Lumières, régie : Jean-Claude Cortet
- Construction, décor : Yves Bouche
Presse
À ces tranches de vie en vidéo, les deux complices du Théâtre de l’Escalier ont ajouté des marionnettes faites maison. Masque blanc qui évoque pourtant les grimaces de la vie et corps fait d’un petit sac mou, avachi comme des chairs qui vieillissent, chacune d’entre elle éclaire, « donne de l’air ». Ce décalage permet le recul, l’humour. Ces marionnettes sont « un filtre, elles illuminent, portent vers… Elles sont un vecteur », précise Sylvie. « Et puis chacune correspondait à l’impression que j’avais eue », dit Michel qui est l’auteur du prototype. « Et pour faire parler ces marionnettes, nous avons écrit », explique Sylvie, « au fil de nos improvisations. C’étaient là nos voix à nous, pas une transcription de ce que l’on avait vu. Une réappropriation de nos sentiments, de notre écoute ».
Car il s’agit bien pour Sylvie Ottin comme pour Michel Cortet non pas de construire un documentaire ou de donner une transcription, mais de faire un acte artistique. Les deux compères le disent et le redisent. Il s’agit de théâtre. Il s’agissait bien sûr « ni de traduite, ni de trahir, mais d’exprimer » explique Syvie Ottin.
Le Bien public, 1/02/2010