Le projet
María de Buenos-Aires personnifie le tango : elle est née sur les rives du Rio de la plata. Des paysans argentins réfugiés et d’innombrables immigrés européens la portent au milieu du XIXème siècle dans les faubourgs de Buenos Aires, en attendant le bonheur auquel elle aspire. La milonga argentine, les rythmes afro-américains du candombe, la habanera hispano-cubaine et des danses européennes se mêlent pour former le tango multiculturel, avec sa couleur sonore incomparable faite de bandonéon et d’instruments à cordes.
En un cocktail raffiné des divers styles du tango, entremêlés de formes empruntées au jazz et à la musique classique, María de Buenos-Aires connaît plusieurs métamorphoses, son ascension de la banlieue jusqu’aux établissements du centre-ville, son heure de gloire dans les cabarets et les bordels, le déclin et la mort et sa renaissance spectaculaire à la fin de l’opéra.
L’histoire de María de Buenos Aires est en même temps l’histoire de cette œuvre, avec cette pièce de théâtre poéticomusical, Astor Piazzolla et Horacio Ferrer ont su donner en 1968 de nouvelles dimensions prometteuses et une forme moderne au tango.
Distribution
- Direction musicale et piano : Gaspard Brécourt
- Récitant : Eric Perez
- Chanteuse : Sandra Rumolino
- Chanteur : Diego Valentín Flores
- Bandonéon : William Sabatier
- Violon : Ludovic Passavant
- Violon : Marion Delorme
- Alto : Stéphane Blet
- Violoncelle : Lionel Allemand
- Contrebasse : Alice Hocquet
- Flûte : Lucie Rio-Humbrecht
- Percussions : Olivier Pham Van Tham
- Guitare électrique : Louis Desseigne