Les Cantates font partie des œuvres les plus connues de Bach. Il n’était pas rare qu’il compose une cantate par semaine pour l’office du dimanche quand il était chantre à Leipzig. Beaucoup ont été perdues, mais il en reste encore plus de 200.
Ces cantates avaient un rôle majeur dans la cérémonie religieuse luthérienne et prenaient souvent place après la lecture de l’Évangile. Bach a écrit très peu de textes pour ses cantates. Il a utilisé certains chorals de Martin Luther et surtout les écrits de librettistes où poètes de l’époque. Néanmoins il a toujours mis sa musique au service des paroles, il écrivit d’ailleurs : « Mon but dernier a toujours été d’exécuter avec plaisir une musique sacrée bien réglée en l’honneur de Dieu. ». Le texte et le contenu prennent ainsi toute leur importance, la musique servant à en souligner le sens. Ces cantates ont conservé une grande intensité dramatique qui pourrait les rapprocher de l’Opéra sacré. Il est quasiment impossible d’en jouer l’intégralité en un spectacle, Anass Ismat a choisi d'en regrouper des extraits en deux cantates imaginaires. Un aperçu original et tout en contrastes de l’œuvre de Bach, avec des pages sombres, des changements de climat vers l’espoir, jusqu’à la lumière et la confiance. Se joignent aux choristes, un petit ensemble instrumental ainsi que deux solistes de grande renommée, Elena Galitskaya (soprano) qui représentera l'âme et Paul-Henry Vila (basse) dans le rôle de Jésus.
Distribution
- Direction musicale : Anass Ismat
- Soprane : Elena Galitskaya
- Basse : Paul-Henry Vila
- Orgue : Kazuya Gunji
- Orchestre et choeur du festival