Rentrée "conquiiiise" cet hiver d'un voyage en Afrique, Anne-Sybille Couvert est persuadée qu'elle a découvert un peuple et sa culture. Pleine d’enthousiasme et bien décidée à le faire partager, elle a décidé de s'essayer au conte africain.
Le fil est ténu entre le ressenti et le jugement, la naïveté et la bêtise, l’incompréhension et le mépris, la comparaison facile et le racisme. Conteuse maladroite, elle multiplie les digressions et enchaîne en réalité, en toutes naïveté et bonne conscience, préjugés et stéréotypes raciaux incrustés dans l’inconscient collectif. Ses impressions de voyage, mélange d’émerveillement naïf, de paternalisme et d’apitoiement, sont l’exemple type de l’éthnocentrisme occidental. Finalement, par un subtil miroir à double face, tendu vers elle et le public, c’est nous tous qu’elle interroge.
"Conte africain" détourné à la sauce 26000, pour le plaisir d'en rire, mais pas seulement…
Changement de dates: programmé les 21, 22 et 23 mars, ce spectacle sera joué aux mêmes lieux mêmes heures les 4, 5 et 6 avril en raison des élections municipales.
Distribution
- Création et Interprétation : Valérie Véril
- Mise en scène : Philippe Nicolle
- Collaboratrice et accompagnatrice : Hélène Sarrazin
- Accessoires : Michel Mugnier
- Accompagnatrice : Valérie Surdey
En collaboration avec Arcade
Production: 26 000 couverts
Avec le soutien de l'Usine, lieu conventionné dédié aux Arts de la rue (Tournefeuille Grand Toulouse) et de la Péniche Cancale (Dijon)
Presse
« Pétillante et cabotine, Valérie Véril campe à merveille cette touriste godiche, belle caricature de nos préjugés occidentaux, au point de berner certains spectateurs qui prennent au premier degré l’inexpérience de la conteuse et sa maladroite franchise ».
Thierry Voisin - Télérama sortir (mars 13)
« Valérie Véril excelle en conteuse comique. […] La satire de Valérie Véril a le mérite de faire virer au vinaigre l’esprit de tolérance, en montrant avec quelle sournoiserie sous couvert de bonnes intentions, certains ont besoin de manifester leur mépris indécrottable vis-à-vis de l’étranger sans essuyer le venin qui coule sous leur menton. […]
Nous assisterons alors à l’apparition d’un vrai sorcier, un peu griot sur les bords, dont le rire étincelant soulignera le talent et la présence de Valérie Véril. »
Evelyne Trân - Le Monde.fr (mars 13)