On était une foisSpectacle de marionnettes automatisées

Le public entre. Pourtant, face à lui, se trouvent d’autres spectateurs. Les yeux grands ouverts et les oreilles tendues, une douzaine de peluches attendent elles aussi que le spectacle commence.  

Durée : 1h

A partir de 8 ans.

« Une douzaine de peluches assises sur une partie du gradin, fait face aux spectateurs « réels ». Entre ces deux publics face-à-face, un spectacle de On est attendu et aura lieu… peut-être.

Cette pièce est à la fois un hommage tendre – et drôle ? – au public, que je côtoie depuis trente ans, et l’examen décomplexé d’un corpus de spectateurs aujourd’hui. Sujet théâtral et sociologique, la notion de public est inséparable de l’idée de spectacle. Le désir de faire parler un public, c’est mettre sens dessus dessous la convention du spectateur auditeur passif et muet ; le public type n’est pas censé parler. Ou plutôt personne n’est censé l’entendre. »
On était une fois explore et met en jeu deux temps contigus, deux situations pour deux parties d’écriture distinctes ; le temps de l’attente dans le gradin et le temps du spectacle proprement dit. Ce temps d’attente plus long que de raison où « le spectacle va commencer » est la clé d’un jeu pour faire entendre ce qui d’habitude est pensé et non-dit. La diversité des personnages et leur liberté de ton font coexister différents niveaux de parole : envolées philosophiques, bonnes blagues, bribes de sociologie, truculents commentaires et autres circonvolutions égotiques… Le spectacle traite entre les lignes de notre époque « interconnectée » qui chérit le commentaire, raffole du « moi je trouve que »… On peut (il faut ?) commenter même sans voir, sans connaître. Revendiquant des « espaces de liberté », prétendant user de la première d’entre elles – la liberté d’expression, nous confondons de plus en plus prise de parole, discours, bavardage, commérage et commentaire.

Mais comment ces marionnettes fonctionnent-elles ? Et bien l’animation est motorisée et programmée par ordinateur ! Les peluches s’animent précisément au son de leurs propres paroles. Cette astuce informatique est unique à ce jour dans le monde de la marionnette. Par son côté inédit et la précision de sa réalisation, ce type de manipulation offre une puissance poétique et scénique immédiate et universelle.

Distribution
  • Écriture, mise en scène et programmation : Emmanuel Audibert
  • Accompagnement artistique : Mathilde Henry
  • Collaboration à la dramaturgie : Jennifer Lauro-Mariani
  • Regards extérieurs : Jean-Louis Heckel et Sylviane Manuel
  • Photos : Giorgio Pupella

Production Compagnie 36 du mois.

Représentations

Salle Balène, Figeac
  • dimanche 28 juillet 2019 16h00
  • dimanche 28 juillet 2019 19h30
Tarifs

Tarif pleinTarif réduit-découverteTarif passionTarif jeune
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Abonnement découverte : 4 spectacles minimum au tarif découverte/réduit.
Abonnement passion : 8 spectacles minimum au tarif passion.
Tarif réduit-découverte : groupes à partir de 10 personnes, comités d’entreprise, détenteurs de la carte Pass Grand Cahors pour les représentations sur Cahors et Grand Cahors uniquement, abonnés découverte.
Tarif passion : demandeurs d’emploi (sur présentation d’un justificatif), abonnés passion
Tarif jeune : moins de 18 ans, étudiants de moins de 25 ans.

Tarif découverte / réduit : abonnés découverte, groupe à partir de 10 personnes, comités d'entreprises.
Tarif passion / réduit + : abonnés passion, demandeurs d'emploi, intermittents du spectacle, personnes en situation de handicap.
Tarif Jeunes : moins de 18 ans et étudiants de moins de 25 ans.

Abonnement Découverte : abonnement nominatif 4 spectacles minimum. Cet abonnement vous donne droit au tarif découverte.
Abonnement Passion : abonnement nominatif 8 spectacles minimum. Cet abonnement vous donne droit au tarif passion.
Le + de l’abonnement Passion : faites découvrir le Théâtre de l’Usine à un de vos ami, il profite du tarif réduit sur un des spectacles de votre abonnement !

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