Les deux musiciens se rencontrent en 1980, au sein de l’ARFI. En 1985 Louis Sclavis forme son premier quartet avec François Raulin (piano, synthétiseur), Bruno Chevillon (contrebasse) et Christian Ville (batterie). C ‘est un succès, qui les mène sur le chemin des tournées et de nombreux festivals internationaux (avec notamment les CD “Chine” et “Rouge” sorti chez ECM). Ils enchaînent les créations et les rencontres, puis Louis Sclavis monte un nouveau sextet avec Bruno Chevillon, Francis Lassus, Dominique Pifarély, Yves Robert, et François Raulin, formation qui marque le jazz français des années 80 et 90. (CD “Duke on the air”, et CD“Les Violences de Rameau” sorti chez ECM). Un jazz créatif et ludique, dont Louis Sclavis est l’un des représentants européens les plus reconnus.
Nul doute que ces nombreuses années à jouer ensemble ont créé une connivence musicale intime très forte entre ces deux artistes.
Une complicité dans le jeu et l’improvisation à (re)découvrir.
Louis Sclavis s’est produit à Souillac en jazz en 1996 avec Aldo Romano et Henri Texier, en 1999 avec Daniel Humair et Bruno Chevillon et en 2006 avec Michel Portal, Bojan Z, Bruno Chevillon et Eric Echampard.
François Raulin s’est produit à Souillac avec La Marmite infernale et le chœur de la métropole Nelson Mandela à l’occasion du 30e festival.
Distribution
- Clarinette : Louis Sclavis
- Piano : François Raulin
En partenariat avec Jazz à Souillac
Presse
Avec le pianiste grenoblois, Louis Sclavis a gravé, voici trois décennies, certains de ses disques les plus emblématiques – Chine et Rouge, parus à l’époque sur le label ECM, dont il est toujours l’un des rares sociétaires hexagonaux. Enrichies de trois décennies d’expérimentations musicales, les retrouvailles entre le clarinettiste et le pianiste, toujours prompts à s’engager dans les sentiers buissonniers de l’improvisation, sont prometteuses. En première partie, le jeune pianiste Bastien Brison (repéré dans le groupe Uptake) combine toucher classique et swing subtil sous l’influence de musiciens plus contemporains comme Robert Glasper ou Aaron Parks. Une découverte.
Vincent Bessières - La Terrasse - 2015