Élève de la fameuse classe de jazz du Collège de Marciac, puis plus tard à Toulouse, San Sebastian et Montpellier, Leïla Martial fait ses classes aux côtés d’instrumentistes chevronnés. En 2009, elle obtient le prix de soliste au Concours National de la Défense, puis remporte le concours Crest Jazz Vocal en 2012.
Leila Martial Baa Box est lauréat Jazz Migration 2014 !
Spectacle Baa Box
Baa est le cri de la chèvre en anglais, il ne cherche pas l’esthétique, il EST.
Son nouveau groupe réunit deux autres fortes personnalités, tous multi-instrumentistes et vocalistes (Eric Perez : (batterie/voix/sampleur), Pierre Tereygeol : (Guitare/voix) avec lesquels elle concocte une musique « multi-directionnelle », fondée dans le groove et puisant sa fraicheur dans l’improvisation. Entre l’exploration électronique, l’utilisation des voix sous toutes ses formes (voix basse, bruitages, lignes mélodiques…) et les diverses associations de timbres, on découvre la synthèse des multiples facettes de Leïla Martial.« J’ai voulu réunir des gens aux personnalités et aux discours forts, pour multiplier les possibilités de couleurs, d’univers et être surpris sans arrêt, afin de tenir toujours la créativité en éveil ». Il y a dans la musique de Baa Box, un mélange d’héritage musical hybride et une audace jubilatoire. On retrouve une énergie très rock, organique qui contraste avec des moments d’une extrême douceur.
Distribution
- voix, claviers : Leïla Martial
- batterie, électronique, basse vocale : Éric Perez
- guitare, voix : Pierre Tereygeol
En partenariat avec Jazz à Souillac
Presse
Leïla Martial est plus qu’une chanteuse. C’est une créatrice d’émotions et une plasticienne de la voix.
Une acrobate vocale, ancienne élève des classes jazz du collège marciacais, superbement accompagnée par de talentueux musiciens (…). Leïla se démarque nettement des chanteuses formatées que les grands labels découvrent chaque année. Forte personnalité, forte présence, à suivre avec (grande) attention. —Jazz Magazine
Une révélation vocale …. Leila Martial libère le chant, le cri, le verbe, la poésie. L’Huma On n’est pas en train d’assister à un concert. On vit une expérience. UNE EXPÉRIENCE. Qui brasse nos émotions, nos corps, nos idées, nous laisse sans voix, tendus, osant à peine respirer. Culture Jazz
Leila Martial est une polyvocaliste qui aime les belles mélodies et les impros sans filets, et use à (très) bon escient des ressources de l’électronique. En trio Voix-Guitare-Batterie ça fait de l’effet! Une fantaisie (un brin de folie naturelle…) de tous les instants caractérise cette vocaliste virtuose qui sait garder fraîcheur et spontanéité tout en développant une démarche artistique bien claire… Leïla (vue avec le Circles d’Anne Pacéo la saison dernière), met sa voix et sa présence au service d’une musique on ne peut plus originale, aux influences croisées (électronique, rock, improvisation, belles l’être…), avec la collaboration
de ses comparses : effets, loop, font partie de la panoplie chère aux musiques actuelles, mais il y a bien sûr un réel sens de la mélodie, une énergie sans faille et de splendides fulgurances improvisées. Le Pannonica est juste le bon écrin pour cette nouvelle pépite ! Le Parisien 26.08.16
Singulière, barrée, pas tout à fait de notre monde, Leïla Martial ne ressemble en rien à une chanteuse de jazz. Tant mieux. Avec ses pépiements, ses langues obscures et ses onomatopées en vrac, elle libère une dramaturgie de l’inconscient vagissant, chuintant, bégayant, vocalité pure d’avant le sens, mais qui n’oublie pas de chanter. En tant que leader, elle poursuit cette expérimentation avec autant de bravoure et de conviction, dans un registre allant du rock au hip-hop, en passant par des standards comme Smile. Les Inrocks 12.09.16
Difficile de raccrocher Leila Martial a un quelconque mouvement vocal féminin d’avant-garde, ouvertement anti-commercial (Ayin Aleph, Monika Edvardsen d’Atrox, Diamanda Galas), la seule référence de chant phagocyte par l’onomatopée étant – comble d’originalité – son premier album chez Out note. Le dernier verrou pour flatter l’oreille du mélomane en mal de dérèglement des sens vient juste de sauter sur ce sophomore, via (introduction d’un instrument a large palette mélodique : la guitare de Pierre Tereygeol). Genial ! Jean Christophe Baugé Jazz News Septembre 2016