Éric Perez reprend à son compte les poèmes mis en musique et chantés par ses prédécesseurs tout en y apposant sa touche personnelle, sa voix chaude et claire et toute son énergie. S’intercalent ainsi les titres des plus grands (Jean Ferrat, Léo Ferré, Georges Brassens) avec des lectures de poèmes pour faire voyager le spectateur à travers le XXème siècle, les tourmentes politiques de l’époque et la vie amoureuse du poète.
Louis Aragon est un poète, romancier, journaliste et essayiste français, né en 1897 et mort le 24 décembre 1982 à Paris.
Il est également connu pour son engagement et son soutien au parti communiste français de 1930 jusqu'à sa mort.
Avec André Breton, Paul Eluard, Philippe Soupault, il fut l'un des animateurs du dadaïsme parisien et du surréalisme.
À partir de la fin des années 1950, nombre de ses poèmes ont été mis en musique et chantés (Jean Ferrat, Léo Ferré, etc.) contribuant à faire connaître son œuvre poétique.
À travers ses textes et ses chansons on traverse le XXème siècle et ses tourmentes politiques mais aussi la vie amoureuse d’un homme témoin de son époque.
Extraits de textes
« A chaque fois que j’ai été mis en musique
Par quelqu’un, je m’en suis émerveillé,
Cela m’a appris beaucoup sur moi même,
Sur ma poésie »
« J’ai l’habitude de dire que la mise en chanson d’un poème est à mes yeux une forme supérieure de la critique poétique. »
« Je chante l’homme et ses armes,
et vous qui trouvez que je les chante mal, je vous en prie, chantez les mieux !
Je chante l’homme et ses armes, c’en est plus que jamais le moment.
Et mon chant ne peut se refuser d’être ;
Parce qu’il est une arme lui aussi pour l’homme désarmé, parce qu’il est l’homme même, dont la raison d’être est la vie.
Je chante parce que l’orage n’est pas assez fort pour couvrir mon chant, et que quoique demain l’on fasse, on pourra m’ôter cette vie, mais on n’éteindra pas mon chant. »
« Tous ceux qui d’un même blasphème nient l’amour et ce que j’aime
j’élève devant eux ce petit livre de papier, cette misère des mots, ce grimoire perdu ; et qu’importe ce qu’il en adviendra si, à l’heure de la plus grande haine, j’ai un instant montré à ce pays déchiré le visage resplendissant de l’amour. »
« Croyez moi ne me croyez pas quand j’en témoigne
Ce que je sais du malheur m’en donne le droit
Si quand on marche vers le soleil, il s’éloigne
Si la nuque de l’homme est faite pour la poigne
Du bourreau, si ses bras sont promis à la croix
Le bonheur existe et j’y crois. »
Répertoire (à titre indicatif)
Il n' y a pas d'amour heureux - Brassens
Je chante pour passer le temps - Ferré
Un jour, un jour - Ferrat
Tu n'en reviendras pas - Ferré
l'affiche rouge - Ferré
Il n'aurait fallu - Ferré
Les mains d'Elsa - Livon
L'étrangère - Ferré
J'entends j'entends - Ferrat
Blues - Ferré
Le malheur d'aimer - Ferrat
Nous dormirons ensemble - Ferrat
Que serais je sans toi - Ferrat
Aimer à perdre la raison - Ferrat
Distribution
- chant : Eric Perez
- piano : Manuel Peskine
- direction d'acteur : Benjamin Moreau
Production Scène Conventionnée pour le Théâtre et Théâtre Musical - Figeac / Saint-Céré
Presse
Trajectoire allant de l’obscurité vers la lumière, du drame à la vie, de la guerre à l’amour…la réussite du récital Aragon est incontestablement éclatante, tenant en haleine le public soixante-dix minutes durant . Toujours est-il que Perez, est véritablement habité par sa lecture… Simon Corley, Concertonet
« Il faut oser passer après de tels monstres sacrés ! Loin de chercher à les imiter, Éric Perez reprend à son compte les textes du poète et se les approprie si bien que l'on se prête aisément au jeu, en oubliant les créateurs. La Dépêche du Midi
La voix chaude et envoûtante d'Eric Perez, sa façon de mordre les textes et de les déclamer, ont non seulement brisé la barrière de la langue, mais ils ont permis de passer toute l'émotion artistique et le charme que véhicule son art. (…)
Ils ont alterné les textes de leurs artistes préférés, dont Aragon, Ferrat, Ferré, Brassens et d'autres monuments de la chanson française. Ce spectacle haut en couleur et dans une tenue parfaite est relevé par l'harmonie de l'interprétation musicale. Samira Sidhoum Publié dans Horizons, le 29 septembre 2012