Première partie : Jekyll Wood
Lauréat des Détours 2015, organisés par le festival Ecaussystème/Gignac.
MacGyver et Marty McFly ont eu un fils : il s'appelle JEKYLL WOOD
Il a hérité du premier son côté bricoleur, pour fabriquer sa propre matière musicale, délaissant le couteau suisse
et le chewing-gum pour le beat-box, les samples et les pédales de boucle.
Il a pris au second son gout pour le Rock&Roll et les solos de guitare qui font hurler les filles.
Armé d'une simple guitare multifonctions et d'une myriade de machines à voyager dans le son,
Jekyll Wood devient une nouvelle sorte de super-héros, capable à lui seul de nous télétransporter
dans un groove-rock-acoustique-slappé-samplé inspiré de Keziah Jones ou John Butler.
Basé sur un concept d’homme orchestre new generation, Jekyll Wood fait rimer l’énergie du rock avec le balancement d’une guitare slappée. Il en tire l’énoncé de son style musical :
le GRASS (pour Groove Rock Acoustique Slappé Samplé).
Comme issu d'une rencontre entre Keziah Jones et John Butler qui auraient massivement écouté Radiohead ou Archive, il distille des mélodies pop portées par des ambiances riches de sonorités folk, tantôt funky, flamenca ou electro, et aux beats(-box) entêtants. Ses paroles rendent hommage à l'importance de la musique au sein de son existence, s'inspirent de réflexions personnelles, laissant les questions en partie sans réponse; l'occasion d'aller plus loin, de pousser les portes des apparences pour tromper les sens,et peindre un tableau laissant libre cours aux interprétations...
Sa plus grande singularité réside jusqu'alors dans son environnement musical. Aux commandes de sa loopstation -comprenez «la boîte qui fait des boucles »-, cet artiste d'ordinaire solitaire enregistre ses arrangements en live, empilant voix, guitares, beat-box, percus...il nous fait ainsi oublier que la scène peut être vide de toute présence sauf de la sienne, sa guitare et ses câblages. Il avance ainsi, tel un pilote, à travers ses morceaux, calibrés, énergiques, et toujours fluides, comme si les boucles, transparentes, n'étaient qu'un instrument comme un autre. Mais solitaire ne veut pas dire seul : JEKYLL ne se déplace plus sans HYDE, son acolyte caché dans l'ombre des régies de concert, qui modèle le son dans l'espace, comme pour dessiner un tableau aux couleurs de Jekyll.
Teaser du spectacle
Deuxième partie : The Shaving Brush
Les Shaving Brush revisitent les standards pop rock des années 60 à aujourd'hui. De Nancy Sinatra à Irma, de Steppenwolf à Yodelice en passant par Eagles, U2 ou encore Oasis, venez redécouvrir 50 ans des plus grands tubes.
Avec Élodie Maitre au chant, Jérémy Leplant au chant et à la guitare accompagnement, Christophe Dauba à la guitare solo et accompagnement, Frédéric Peltier à la basse et aux choeurs et Frédéric Lacroix à la batterie.
Distribution
- Homme orchestre : Romain Gavilan
productions JW Label indépendant Time is out
Presse
Romain arrive en mode classe avec sa belle chemise sa cravate et son petit veston, mais détrompez-vous, malgré son allure très élégante c’est bel et bien une grosse claque qui nous attend dès le premier morceau, qui nous en met plein la tête et plein les oreilles. Malgré le peu de possibilités scéniques qu’impose la technique des loopstations, Jekyll Wood s’en sort très bien [...] Véritablement conquis par ce concert, qui était complet – rare pour un projet en développement ! Session Live – Mai 2013
Le passage de Jekyll Wood et de son grass (style de son invention, pour groove rock acoustique slappé samplé), au Fond'estivales a été très applaudi. Comme partout où Romain, sur scène, et Nicolas, en coulisses, passent, ils ne laissent pas le public indifférent.
La Nouvelle République – Août 2013
C'est avec une certaine appréhension que j'ai abordé l'univers de Jekyll Wood. Quoi ? Encore un artiste qui utilise une loopstation, cette « boîte qui fait des boucles » ? Connaissant les maîtres en la matière comme Arman Méliès ou Bernhoft, y a-t-il encore des domaines à explorer sans imiter ? La réponse est clairement oui quand on écoute son premier EP « Only Son ». [...] Son utilisation des effets lui permet de lorgner vers l'électro comme dans « Alive », ses harmonies vocales et son groove font mouche sur « Seven ». Soignant ses mélodies, jouant des changements de rythme pour ne jamais se répéter, il nous livre un premier dique très prometteur.
Bulle de Zic – Octobre 2013
Only Son fait partie de ces albums sur lesquels on est bien content de tomber au cours d’une longue recherche de nouveautés sur Bandcamp...car dès les premières notes, on sent que l’on est en face d’une petite perle. [...]
La petite perle se voit donc ajouter un qualificatif : rare. [...]
Une preuve supplémentaire que notre virtuose de la guitare est sacrément talentueux et utilise sa loopstation comme bien peu d’artistes à ma connaissance. Jamais on ne sent le côté répétitif ou empilage de sons inhérent à ce type d’exercice, tant tout est finement amené. [...]
@diffuser.net - Mai 2013