Un duo jazz blues très attendu
CE SPECTACLE EST DÉSORMAIS COMPLET
La chanteuse China Moses, l’interprète de Sally Bowles dans Cabaret l’été dernier, revient à Saint-Céré pour fêter l’ouverture du Théâtre de l’Usine. La fille de Dee Dee Bridgewater s’associe à l’incontournable André Manoukian, auteur-compositeur, arrangeur, pianiste de jazz, comédien, chroniqueur sur France Inter et jury de la Nouvelle Star. China est une chanteuse de Torch Song, des chansons faites pour rallumer la flamme des amours impossibles ; genre dont les maîtres étaient Sinatra et Jessica Rabbit. André Manoukian, pianiste amoureux des voix, les goûte, les soupèse, les jauge, les questionne, les titille, les hume, les respire, les enrobe de son délicat piano. Ils ont choisi la formule du duo pour laisser libre cours à leur dialogue amoureux.
Ce concert sera l’occasion de réentendre de grands standards de Louis Armstrong, Ella Fitzgerald, Sinatra, Donna Summer … et aussi des compositions originales de China Moses entre autres.
Ce concert sera l’occasion de réentendre de grands standards de Louis Armstrong, Ella Fitzgerald, Sinatra, Donna Summer … et aussi des compositions originales de China Moses entre autres.
Presse
Pour l'accompagner dans ce duo «piano-voix», André Manoukian a élu China Moses, une Américaine exilée à Paris depuis son enfance. Une voix soul pour laquelle il se montre dithyrambique. China n'est autre que la fille de Dee Bridgewater, autre diva du jazz. Ainsi dans un dialogue amoureux porté par les notes du piano, le couple à la scène convoque des tubes d'anthologie issus du répertoire du «torch song». «Ce sont des chansons d'amour cramé, définit André Manoukian. Des histoires d'amour impossible qui font mal. Mais racontées avec la voix suave de China, elles prennent une autre dimension. Elles sont incarnées». Manoukian et Moses ont associé leurs patronymes depuis 2010 et l'album «So in love» où des standards de jazz étaient repatinés par la jeune génération de chanteu (r) ses. Celui qui a souvent fait office de pygmalion pour des voix en devenir estime «avoir trouvé en China son pendant féminin». Complémentaires dans l'alchimie, à unir les accords de piano au timbre chaud et sensuel de cette magnifique chanteuse.
La Dépêche - mai 2015