Note d’intention
« D’Elle à Lui a commencé à prendre forme il y a quelques années et même dès le Conservatoire National Supérieur d’Art Dramatique où j’ai commencé à travailler sur « des chansons qui racontent des histoires ». J’ai cherché, fouillé parmi les vieilles partitions de la Bibliothèque Nationale, et j’ai découvert une mine d’or. Mais j’ai choisi de me concentrer sur le thème du couple, tout simplement parce que c’est un thème universel qui permet de passer aisément de la comédie à la tragédie, de la noblesse à la trivialité, de la banalité à la singularité et ainsi d’offrir au spectateur des saynètes aux tonalités et couleurs diverses à travers lesquelles il peut s’identifier.
Le travail sur l’interprétation a été essentiel et j’ai tenu absolument à ce qu’on s’éloigne des imitations des chanteuses de caf’conc’. Aussi, je tenais à apporter un point de vue singulier d’interprète face à ces chansons de grande qualité, en travaillant à la fois sur le sens et l’essence des textes mais également sur les figures qui prennent tour à tour la parole, de la même manière que je travaille les rôles que me proposent les metteurs en scène.
Le travail sur le chant a été très exigeant puisqu’il fallait tenir la ligne mélodique le plus harmonieusement possible pour mieux la « briser » par la parole ou par un changement de tessiture ; il a fallu expérimenter puis construire les passages de la voix de tête à la voix de poitrine, de la voix chantée à la voix parlée, du cri au murmure.
Pour finir, le travail sur l’accompagnement au piano a beaucoup compté, car s’il fallait accompagner les chansons, il fallait surtout le faire au service du sens de l’histoire et de l’ interprétation de ces histoires. parfois le piano soutient, parfois il ponctue, parfois il s’emballe, parfois il chante...
Distribution
- Mise en scène et interprétation : Emeline Bayart
- Piano : Manuel Peskine
Presse
Armelle Héliot - Le Figaro, juillet 2014
"Grande comédienne, Emeline Bayart est aussi une grande chanteuse. Une grande interprète puisque, actrice, elle sait jouer de tous les langages vocaux et physiques de la femme de théâtre. Son registre, que le récital « D’elle à Lui » exprime parfaitement, n’est pas exactement celui de la femme amoureuse, plutôt celui de la femme sexuelle, telle qu’elle est vue par les hommes même si l’on va jusqu’aux chansons de Juliette. Chronologiquement (mais son show n’est pas historique, il se déroule dans le désordre des époques), elle part d’Yvette Guilbert et de "Madame Arthur... qui eut une foule d’amants" et va jusqu’à nos jours, en passant par des auteurs souvent oubliés ou jugés désuets, Bernard Joyet, Vincent Scotto..."
Gilles Costaz - 24 juillet 2014
"Boucles blondes, minois très début de siècle, ultra expressive, Emeline Bayart a une passion pour la chanson française, depuis toute petite. Au point d'avoir déniché des partitions dans les brocantes et d'avoir extrait des pépites dans les archives de la Bibliothèque Nationale. D’où, au côté de quelques standards qui ont fait leur preuve, beaucoup de découvertes qui nous ont enchantées, pour parler du couple dans tous ses tracas !
Son répertoire va de 1890 à 1950, avec Vincent Scotto, Paul De Kock, Yvette Guilbert, Marcel Delius, Marcel Cuvelier... et deux chansons plus récentes : "Le bricoleur" de Brassens et "Mémères dans les orties" de Juliette.
"Pour un comédien c'est une mine d'or parce qu'on à matière à jouer, à interpréter différemment la même chanson. Parfois en répétition je découvre d'autres sens possibles. Ce sont vraiment de grands auteurs. La plupart de ces chansons qui racontent des histoires, me font penser à Feydeau."
Et c'est ainsi que chaque titre donne lieu à une saynète désopilante, interprétée avec fraicheur et espièglerie par Emeline Bayart. Elle est accompagnée au piano par Osvaldo Calo, qui campe très pince sans rire, quelques fiancés ou maris pas piqués des hannetons.
C'est cru, coquin, drôle, poétique, carrément cruel ou gentiment grivois. "Le drôle nait du tragique" s'amuse Emeline, "il y a des histoires très cruelles, mais c'est la vie !". »
Boucles blondes, minois très début de siècle, ultra expressive, Emeline Bayart a une passion pour la chanson française, depuis toute petite. Au point d'avoir déniché des partitions dans les brocantes et d'avoir extrait des pépites dans les archives de la Bibliothèque Nationale. D’où, au côté de quelques standards qui ont fait leur preuve, beaucoup de découvertes qui nous ont enchantées, pour parler du couple dans tous ses tracas !
Son répertoire va de 1890 à 1950, avec Vincent Scotto, Paul De Kock, Yvette Guilbert, Marcel Delius, Marcel Cuvelier... et deux chansons plus récentes : "Le bricoleur" de Brassens et "Mémères dans les orties" de Juliette.
"Pour un comédien c'est une mine d'or parce qu'on à matière à jouer, à interpréter différemment la même chanson. Parfois en répétition je découvre d'autres sens possibles. Ce sont vraiment de grands auteurs. La plupart de ces chansons qui racontent des histoires, me font penser à Feydeau."
Et c'est ainsi que chaque titre donne lieu à une saynète désopilante, interprétée avec fraicheur et espièglerie par Emeline Bayart. C'est cru, coquin, drôle, poétique, carrément cruel ou gentiment grivois. "Le drôle nait du tragique" s'amuse Emeline, "il y a des histoires très cruelles, mais c'est la vie !". "
Culturebox - Sophie Jouve - 21 juillet 2014