Tout à la fois sombre et limpide, douce et furieuse, joueuse et ténébreuse, peuplée d'êtres fantastiques : l’eau, au cœur de la vie, fascine.
Sur une scène aquatique, une danseuse virevolte et tourbillonne, projetant les imaginaires dans un voyage fantastique à la découverte de l’eau, et de ses différents états. Du fond des océans aux brumes les plus aériennes, cette nymphe des eaux épouse l’insaisissable élément dans une chorégraphie légère, bientôt secouée de courants contraires, ou fluide, jusqu’à en devenir liquide. C’est l’épopée du cycle de l’eau, de la glace à la neige, offerte sous nos yeux ; une exploration de sa nature changeante et imprévisible, drapée d’une aura de mystère et de surnaturel. L’Eau douce est une rêverie chorégraphique, un spectacle de pure poésie.
Note d'intention
Je n'aime pas les bains, sais à peine nager, suis terrifiée en pleine nuit devant l'eau noire de l'océan et déteste avoir la tête immergée sous l'eau, où les sons m'apparaissent dangereusement déformés.
À l'inverse, j'aime, presque par défi, me jeter dans les eaux glacées des torrents de montagne ou flotter dans les lagons des mers chaudes et lointaines…
Quel point de départ idéal à une future création !
Plus sérieusement, élément protéiforme, trouble et double, l'eau me fascine ; tout à la fois sombre et limpide, douce et furieuse, joueuse et ténébreuse, peuplée d'êtres fantastiques, réels ou imaginaires et dont les abysses nous restent encore aujourd'hui inconnus.
L'eau douce se conçoit comme une rêverie chorégraphique fouillant la part étrange, légère et ludique de cet insaisissable élément.
Elle s'attache particulièrement à faire voyager les corps dansants et les imaginaires des spectateurs dans les différents états de l'eau. Un voyage de la glace à la neige, puis une fonte vers l'état liquide, et la naissance de la brume vers un évanouissement total.
Une recherche qui privilégie le lien et l'appel aux sens, dans une quête du merveilleux, mêlée d'un brin d'inquiétude.
L'Eau douce cultive la part accueillante, fantastique, furieuse, ludique de l'eau et saisit son humeur changeante et imprévisible… Pour se rapprocher au plus près, comprendre autrement et qui sait, prendre enfin soin de cet indispensable élément.
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Production et accueils en résidence Association NA/Compagnie Pernette ; Le Théâtre – scène nationale de Saint-Nazaire ; Théâtre d’Auxerre – scène conventionnée (dont résidence à l’école) ; résidences de territoire en région Bourgogne-Franche Comté ; La Fraternelle, Saint-Claude ; La Minoterie – scène conventionnée de Dijon ; Théâtre des franciscains, Béziers ; L’Arsenal-Cité musicale de Metz ; Le Théâtre – scène nationale de Mâcon ; Micadanses, Paris ; C.R.E.A Momix, Kingersheim ; Graines de spectacles - ville de Clermont-Ferrand ; Maison de la culture – scène nationale de Bourges ; Odyssud – scène conventionnée, Blagnac.
La compagnie est aidée par le Ministère de la Culture et de la Communication/Direction régionale des affaires culturelles de Bourgogne-Franche-Comté, au titre de l’aide à la compagnie chorégraphique conventionnée et Atelier de Fabrique Artistique, la Ville de Besançon, le Conseil régional de Bourgogne-Franche-Comté et le Conseil départemental du Doubs.
© Michel Petit
Distribution
- Chorégraphie : Nathalie Pernette
- Assistanat à la chorégraphie : Regina Meier
- Avec : Anita Mauro ou Nathalie Pernette ou Léa Darrault
- Création musicale : Franck Gervais
- Costumes : Fabienne Desflèches
- Création lumières et régie générale : Caroline Nguyen
- Scénographie : Amélie Kiritze-Topor
- Assistanat à la mise en scène : Charline Thierry
- Régie son et décor : Stéphane Magnin
- Construction décor : Éclectik Scéno