Natalia Dontcheva

Natalia Dontcheva

C’est dans la rose des Balkans, au Conservatoire National de Sofia que Natalia Dontcheva fait ses premiers pas dans le monde du théâtre en apprenant - trois années durant et dans la langue d’origine des auteurs - les textes de Tchekhov, Gogol, Boulgakov mais aussi Vsevolod Meyerhold, pour la musicalité et la Commedia dell' Arte version rideau de fer. D’ailleurs c’est par ce jeu de mot douteux qu’elle se sentit pousser des ailes.

Pays de sa mère, la France l’attire et c’est naturellement qu’à 19 ans elle entre à l’ENSATT, l'"Ecole de la rue Blanche"… Tout ira très vite et les rôles s’enchaîneront: "Le songe d’une nuit d’été", "La nuit des rois", "Le baladin du monde occidental", "La tragique histoire du docteur Faustus", "La cerisaie", sans oublier "Hysteria" de David Hare mis-en-scène par John Malkovitch... C’est dans ce tourbillon de rôles qu’elle recevra le Prix du jeune talent de l’Adami et que le 7eme art commencera à s’intéresser à elle par l’intermédiaire d’Alfredo Arias qui lui offrira dans "Bella vista" son image sur celluloïd. Elle y prendra goût et d’autres réalisateurs, Alain Tanner ("Jonas et Lila"), Jacques Maillot ("Nos vies heureuses"), Jean Pierre Darroussin ("le pressentiment"), Francis Huster ("Un homme et son chien"), Philippe Lefèvre ( "Le siffleur") et beaucoup d’autres tomberont sous le charme de cette comédienne aux multiples visages. Dans le film "Un an" de Laurent Boulanger, elle s'expose quasiment seule à l'écran, durant 1 heure 40 !

C’est l'esprit libre, sans snobisme ni plan de carrière, qu’elle abolit les barricades entre son art et ce média douteux qu’est la télévision. Cette télé qui tentera à son tour de la dévorer, le temps de quarante téléfilms, de  la série populaire "Doc Martin" à l'adaptation sophistiquée d"Aurélien" d'Aragon par Arnaud Sélignac. Elle se laissera faire par la télévision....  mais à sa manière, avec cette façon tellement personnelle de lire entre les lignes de ses dialogues pour en extraire la substance secrète de ses personnages. Elle fait rire, pleurer, vibrer, là où on l’attend le moins.  Elle donne à ses rôles quelque chose de particulier, de subtil et d’inédit qui n'appartient qu’à elle… ou à ces grandes comédiennes apatrides...

Les origines d’une enfant cachée derrière un Mur… que l’on abat pour enfin la découvrir.

 

Natalia est très heureuse de retrouver Arnaud Sélignac sur cette aventure théâtrale inédite, au service d'un personnage hors du commun mis en lumière par un auteur qui réunit Théâtre, Télévision et Cinéma:

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