Clément Lefebvre

Clément Lefebvre

S’il existe un cercle des poètes-musiciens, le pianiste Clément Lefebvre en est le porte-flambeau de sa génération. Son premier disque « Rameau/Couperin », paru en 2018 chez Evidence Classics, le révèle comme tel au public mélomane et au sein du monde musical. Cette gravure porte dès lors sa signature artistique unique, qui lui vaut une reconnaissance immédiate et unanime : un « coup de maître » couronné d’un Diapason d’Or Découverte.

Sa personnalité authentique et son sens poétique sont également remarqués au Concours International Long-Thibaud-Crespin 2019, dont il est lauréat. Auparavant, il avait été distingué outre-manche, en remportant en 2016 le 1er Prix et le Prix du public au Concours international de piano James Mottram de Manchester. Cette double consécration arrive au fil d’un périple musical qui commence dès sa prime jeunesse dans le nord de la France, puis à Paris tandis qu’il n’a que dix ans, avec Billy Eidi qui lui donne pour bagage tout ce qui constitue les fondements de l’art musical. Il se poursuit ensuite à Lille, où il se forme auprès de Marc Lys et de Jean-Michel Dayez, puis au conservatoire de Boulogne-Billancourt dans la classe d’Hortense Cartier-Bresson, et enfin au CNSM de Paris : élève de Roger Muraro et d’Isabelle Dubuis, il y reçoit également les conseils de Claire Désert, d’Alain Planès, et de Pierre-Laurent Aimard.
Pierre par pierre, sa carrière artistique s’érige et prend forme solidement : la Fondation Banque Populaire, la Fondation Safran, le Mécénat Société Générale, ces prestigieuses institutions dont il devient lauréat, lui apportent leur confiance et leurs soutiens.

Les festivals et les organisateurs l’invitent : il se produit notamment à la Roque d’Anthéron, à la Folle Journée de Nantes, au Festival Chopin à Paris, aux Solistes à Bagatelle, au Nohant Piano Festival, à l’auditorium de Radio France, à l’auditorium du Louvre, à la Philharmonie de Paris. Il est présent sur les scènes étrangères : Dublin, Pékin, Bruxelles, Berlin, Amsterdam. Soliste, il a le privilège de jouer en concerto avec le Royal Liverpool Philharmonic Orchestra, l’Orchestre National de France, l’Orchestre de la Garde Républicaine. Partenaire recherché en musique de chambre, il est invité à partager la scène avec Philippe Bernold, Anne Queffélec, Anastasia Kobekina, Olivier Patey. C’est avec le violoniste Shuichi Okada qu’il conçoit et interprète le programme de leur disque paru en 2019 chez le label Mirare : sonates et romances entrecroisées de Robert et Clara Schumann, et de Johannes Brahms.

 

(c) Baptiste Millot

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