Pour La Martingale, il écrit et crée Police Culturelle, pour quatre comédiens, spectacle fondateur de la compagnie dans lequel il joue le rôle de Bruno Delaroche, conseiller responsable des expérimentations au Secrétariat d’Etat à la Démocratisation Culturelle et au Ministère de la Culture.
A la fin de la tournée de la Police Culturelle, il crée une intervention solo avec ce personnage de Bruno Delaroche, qu’il développe particulièrement à partir de 2010. Il intervient ainsi au cours d’inaugurations, de présentations ou d’ouvertures de saison, et de cérémonies protocolaires,... (Les Scènes du Jura - L’Agora à Evry - Théâtre Molière, scène nationale de Sète - Le Grand T à Nantes – Equinoxe à Châteauroux...).
En 2003, il écrit et joue Trapèze, flânerie verbale humoristique et légèrement féroce menée à vive allure par un comédien et un musicien, joué environ 150 fois, et qui a remporté le premier prix du festival de théâtre solo Coup de Chapeau à Toulouse.
En 2005, il crée Furie, histoire d’un comédien qui s’est fait quitter par son spectacle, et poursuit la collaboration avec Jean-Pierre Mesnard pour la mise en scène. La diffusion de Furie est « boostée » par un passage par la Manufacture à Avignon en 2008 et par le Lucernaire à Paris : Le Prato à Lille - Le Carré- Les Colonnes à Saint-Médard en Jalles - ONYX à Saint-Herblain - Le Moulin du Roc à Niort...
Ce spectacle s’est joué plus de 200 fois.
En 2008, il écrit et crée Je me souviens (Le TAP scène nationale de Poitiers - Les Scènes du Jura - Le Moulin du Roc à Niort - l’ACB à Bar le Duc - Le Carré - Les Colonnes à Blanquefort - la Coupe d’Or à Rochefort – ONYX à Saint- Herblain – Le Grand T à Nantes -...) – Plus de 300 représentations à ce jour
Sur trois saisons, de 2010 à 2012, Jérôme Rouger crée avec Patrick Ingueneau (musique et jeu) Inoffensif [titre provisoire], un parallèle entre les arcanes de la politique et les coulisses du théâtre, une interrogation sur les enjeux et le rôle du théâtre, après avoir effectué au préalable 14 expériences uniques : Inoffensif – Les expériences sur 10 scènes avec un artiste associé (différent pour chaque expérience).
Il écrit et crée en février 2014 une petite forme destinée à être jouée dans des lieux atypiques (amphis,...), Pourquoi les poules préfèrent être élevées en batterie, pseudo conférence au cœur de problématiques très actuelles, qui investit à la fois le champ de l’absurde et de la métaphysique... Une joyeuse métaphore de la condition humaine où il incarne le directeur de l’école d’agriculture ambulante.
Enfin, il écrit et joue Plaire - Abécédaire de la séduction, créé en janvier 2017 à La Coupe d’Or à Rochefort, au TAP à Poitiers, aux Scènes du Jura,... C’est un monologue sur la séduction et sur comment ce besoin, cette envie de plaire peut façonner, modifier, construire, des individus, des systèmes.
Jérôme Rouger collabore également avec d’autres compagnies :
- en tant que comédien avec Vernisseurs pour Le Musée de Monsieur P. (Aurillac in, scène nationale de Calais) et Joyeuse pagaille urbaine (scènes nationales Annecy, Maubeuge, Créteil, tournées en Europe, Tunisie, Japon, Chine, EAU),
- en tant que metteur en scène ou regard extérieur pour le spectacle Vigiles de Théâtre Group’...
Il est aussi régulièrement maître de cérémonie pour diverses manifestations : la Goguette d’Enfer, le festival de cinéma Takavoir, les sessions Au slam citoyen (avec Itinéraires bis),...
Enfin, il fut tromboniste au sein de L’Etrange Gonzo (scènes nationales de Poitiers, de Niort, fête de l’Humanité,...),
Il a codirigé Ah ? festival de théâtre de Parthenay de 2003 à 2009, et depuis 2010, Jérôme Rouger est directeur artistique du Printemps de la Martingale et du Dis Donc, un rallye annuel de lecture théâtrale sans spectateur dont le principe est de lire des pièces en compagnie de leur auteur et/ou d’un comédien ou metteur en scène (ce sont les gens présents qui lisent).
A la rentrée 2012, il est chargé d’enseignement en master 2 mise en scène et scénographie à l’Université Michel de Montaigne Bordeaux III.
En 2013, le Prix Philippe Avron lui est remis à la SACD.