Julie Mathevet

Julie Mathevet fait ses débuts sur la scène de l’Opéra National de Lyon avec la maîtrise. Elle se forme à partir de 1999 auprès d’Evelyne Brunner, et depuis 2005 auprès de Lionel Sarrazin, qui est toujours son professeur. Elle fait partie de la Compagnie Opéra Bastide.

Elle entre à L’Atelier Lyrique de l’Opéra National de Paris lors des saisons 2008/09 et 2009/10, dans lesquelles elle chante Elisetta dans il Matrimonio Segreto de Cimarosa, et le Feu et le Rossignol, dans L’Enfant et les Sortilèges de Ravel, à l’Amphithéâtre Bastille. En concert elle chante les airs de Morgana extraits d’Alcina de Haëndel, sous la direction de Jérôme Corréas à l’amphithéâtre du Louvre. À l'Opéra Garnier, elle interprète des extraits d’Ariane à Naxos de R.Strauss, dans le rôle de Zerbinette et de l’Enlèvement au Sérail de Mozart dans le rôle de Blondchen, sous la direction de Jean-François Verdier.

Julie Mathevet chante en 2010 le rôle de la Reine de la Nuit à l’opéra de Massy, sous la direction de Joël Suhubiette.
En mars 2011, elle double le rôle de Faïna dans la création Akhmatova, de Mantovani, à l'Opéra Bastille, rôle qu'elle a l'opportunité de chanter en scène à deux reprises. Elle chante dans Lulu de Berg “die 15 jähriges Mädchen”, dans une production de l'Opéra Bastille.

Pour l'Opéra de Paris également, elle chante au Palais Garnier le rôle de La Première Soprano dans la création La Cerisaie, de Fénelon, en janvier 2012, et celui d'Yniold dans Pelléas et Mélisande de Debussy à Bastille, mise en scène de Bob Wilson, et direction de Philippe Jordan.
Elle retrouve ce rôle en version concert au Festival de Verbier en juillet 2012, sous la direction de Charles Dutoit.

En 2013, elle crée le rôle d'Églé dans La Dispute de Benoît Mernier, d'après Marivaux, au théâtre de la Monnaie, et chante Gilda à Poitiers.

Ses projets : La Clémence de Titus (Servilia) au théâtre de la Fenice, Don Giovanni (Zerlina), ainsi que le rôle de Drusilla dans le Couronnement de Poppée de Monteverdi, sous la baguette de René Jacobs à l’Opéra de la Monnaie.